Notre mission et histoire
La Table de quartier Peter-McGill est un organisme à but non lucratif qui réunit les résident-e-s, étudiant-e-s, organisations et commerces du secteur ouest du centre-ville afin de contribuer collectivement à une meilleure qualité de vie. Les résident-e-s sont au coeur du travail de la Table et de ses partenaires; ils représentent plus de la moitié de ses membres.
Mission
Rassembler les résidents et les groupes de Peter-McGill autour d’initiatives visant à améliorer la qualité de vie, les services offerts et le sentiment d’appartenance.
Objectifs
- Créer un espace (propre ou figuré) où la population (les résident-e-s, commerçant-e-s, travailleur-se-s, étudiant-e-s du quartier) peut exprimer ses préoccupations, faire valoir son point de vue et participer à des actions collectives afin d’améliorer la qualité de vie dans le quartier
- Développer des moyens de s’informer et de communiquer entre les résident-e-s, commerçant-e-s, travailleur-se-s, étudiant-e-s du quartier et les organismes publics et communautaires qui les desservent;
- Rassembler les résident-e-s, commerçant-e-s, travailleur-se-s, étudiant-e-s et les organismes publics et communautaires qui les desservent afin de, collectivement, identifier les besoins de la communauté, de déterminer des priorités d’actions et de les réaliser.
Notre histoire
Avant 2002, il existait dans l’ouest du centre-ville quelques tables de concertation sectorielles dont le Regroupement des services aux aînés-centre-ville, le Forum jeunesse, la Table des centres de la petite enfance, le comité de direction jeunesse, une table des groupes travaillant auprès des femmes dans le territoire du CLSC Métro et une table en itinérance. C’étaient des tables de concertation ou d’information et elles ne regroupaient que des organismes communautaires ou des établissements publics. Hormis la table de concertation en itinérance, elles avaient pour base de rassemblement le territoire du CLSC Métro (lequel inclut l’arrondissement de Westmount, le centre-ville ouest et Milton-Park) et non un territoire déterminé géographiquement.
Ces tables se concentraient sur certains thèmes et ont constaté des limites dans leur capacité d’agir sur des sujets plus globaux concernant la qualité de vie au centre-ville. L’idée de développer une table de quartier germait dans plusieurs têtes depuis quelques temps. Le Forum jeunesse en caressait l’idée en vue de réaliser certains projets de grande envergure qui dépassaient son mandat et qu’il n’avait pas les ressources pour mettre sur pied.
Le Sommet de la Ville de Montréal, tenu en mai et juin 2002, a été l’occasion de rassembler les organismes communautaires du district Peter-McGill, tous secteurs d’intervention confondus, et leur a permis de définir collectivement les priorités et les besoins dans le district. Les besoins alors identifiés et le fait que très peu d’organismes du district avaient été invités à se prononcer lors du sommet ont incité les organismes présents à se grouper afin de faire valoir leur point de vue, de coordonner leurs actions et d’agir quant aux besoins identifiés.
Un comité de travail a alors été formé en vue de mettre sur pied une table de quartier. La Table Interaction du quartier Peter-McGill fut incorporée en décembre 2002 et tint son assemblée de fondation en juin 2003.
Depuis, la Table a mené différentes activités de concertation et a permis aux acteurs du milieu de se prononcer d’une seule et même voix sur des sujets liés à l’urbanisme, au logement social, à l’inclusion sociale, à la sécurité urbaine, aux espaces verts, à la propreté, à la place des familles et à l’apaisement de la circulation.
C'est quoi une Table de quartier?
Selon la Coalition Montréalaise des tables de quartier (CMTQ), les tables de quartier:
“ont comme objectif de contribuer à l’amélioration des conditions et du cadre de vie des populations locales. Ce sont des instances locales de concertation intersectorielles et multiréseaux. Cela signifie qu’elles rassemblent le plus possible d’acteurs et actrices du quartier de divers horizons : des organismes communautaires, des institutions, le milieu culturel, le milieu des affaires, et, surtout, des citoyens et citoyennes. Ensemble, les partenaires établissent un portrait du quartier puis organisent différentes consultations de la population afin de connaître les préoccupations locales (forums, sondages…). Ils déterminent ensuite des priorités d’action dans différents domaines : habitation, aménagement urbain, sécurité alimentaire, environnement, transport, etc… Le quartier passe ensuite à l’action !”