Cet article a été soumis dans le cadre du projet Journalisme Citoyen de la Table de quartier Peter-McGill. Veuillez noter que les opinions exprimées dans ces articles ne reflètent pas nécessairement celles de la Table. Le projet vise à faire entendre les voix des résident.e.s et ami.e.s du quartier par des soumissions d’articles, de photos, de vidéos et de balados. Intéressé.e à contribuer? Contactez-nous au benevolat@petermcgill.org!
Dans le cadre d’un atelier sur la diversité et l’inclusion fait auprès des élèves du secondaire du Collège de Montréal, Loik Lafrance, étudiant en secondaire 5, nous partage son vécu vis-à-vis son expérience.
L’atelier a été livré par l’organisme Hoodstock grâce à la coordination du Carrefour jeunesse-emploi Montréal Centre-Ville et du Collège de Montréal.
L’activité diversité et inclusion fut une activité enrichissante à la fois simple, mais efficace.
Le principe était d’écouter une question ou une affirmation dite par l’intervenante en lien avec la diversité, la différence et les écarts de richesses. Par la suite, nous avions à donner notre opinion sur cette question ou cette affirmation en nous positionnant derrière un des 5 choix données, gradués de totalement en désaccord à totalement en accord.
Au départ, la classe était très gênée de parler et de donner son avis sur les questions, mais tranquillement, les personnes de la classe se sont dégourdies et des discussions pertinentes et cruciales ont été réalisées. C’était une sorte de “safe space” où il était correct d’avoir parfois des opinions diamétralement opposées des autres et d’en discuter. Personne ne se jugeait et nous étions très ouverts d’esprit. Il y a eu plusieurs moments où un élève changeait de position face à la question après en avoir discuté avec les autres et avoir vu d’un autre œil la situation exposée.
Bref, de cette expérience, beaucoup d’entre nous se sont rendus compte qu’aujourd’hui, les discussions civilisées et les échanges respectueux sur un certain sujet sensible deviennent de moins en moins présents et cela peut poser des problèmes. Le fait d’avoir eu une activité comme celle-ci en classe a permis à notre groupe de s’ouvrir un peu plus et d’avoir des débats enrichissants et respectueux sous la supervision d’un intervenant de l’atelier très rassembleur et ouvert d’esprit. Bien après cet atelier, nous avons continué à en parler et beaucoup de personnes étaient satisfaites et contentes d’y avoir participé. Elles ont beaucoup appris et ont pu partager leur réalité et entendre les expériences vécues des autres.
Loik Lafrance
secondaire 5, Collège de Montréal